Le roman L’Étranger, écrit par Titus Popovici en 1955 sur un événement tragique survenu en Transylvanie en 1944, est remonté, en même temps que son sujet, à la surface de la mémoire collective dans les années quatre-vingt, illustrant la persistance de l’antagonisme magyaro-roumain. Pourtant, le rôle du livre et de son auteur, de ses contempteurs et de ses détracteurs ne sont pas nécessairement ceux que l’on attend.