János Pilinsky admirait Dostoïevski pour la sincérité de son rapport avec la vérité, sans style. Cette vérité qui sans doute se trouve à l’arrière-garde de l’avant-garde, toujours en décalage. L’icône, oeuvre religieuse enracinée dans un environnement culturel, fut une inspiration majeure de l’art du XXe siècle, non seulement pictural, mais aussi littéraire, en ce qu’elle invite à mettre en évidence le fond des choses ainsi que le cheminement de l’homme vers l’accomplissement. Un cheminement à travers un labyrinthe, disait Simone Weil.