Notre analyse est constituée d’une première partie à caractère théorique illustrant la méthodologie comparatiste de notre choix, et d’une deuxième partie consacrée à l’analyse comparée concrète de quelques aspects de la poétique grecque et de la poétique arabo-islamique. Le thème que nous développons plus en détails est celui de la condamnation et de la successive réhabilitation de la poésie en Grèce et en terre d’islam. Malgré le décalage qui sépare la Grèce platonicienne de l’islam des origines, un même problème est posé et résolu de manière fort semblable par ces deux civilisations. Ceci conforte aussi notre hypothèse d’une unité culturelle fondamentale des civilisations qui, à partir de bases hellénistique communes, fleurissent autour de la méditerranée au moyen age.