Cet article se propose de présenter les lignes principales d’un débat en cours dans le monde arabe depuis plusieurs décennies qui porte sur quelques implications de l’écriture arabe et de la linguistique générale d’un point de vue idéologique. En particulier, on analysera les raisons qui ont poussé certains linguistes arabes à proposer que l’écriture arabe puisse être employée dans la transcription des variétés néo-arabes et, plus en détail, qu’elle puisse substituer l’Alphabet Phonétique International, actuellement en usage, qui se base sur un système graphique essentiellement de type gréco-latin.